Ensemble le 21 Avril, non au licenciement de Teldja !!

La CGT appelle à un rassemblement Jeudi 21 avril à partir de 18h
Devant l’entrée du Bikini

Ramonville Saint- Agne, parc technologique du canal, rue Théodore Monod
( métro ligne B, terminus Ramonville puis 15 minutes à pied)

Teldja Seniguer, membre du bureau de l’UD CGT Haute- Garonne et Secrétaire de l’UL Toulouse Sud est sous le coup d’une procédure de licenciement abusif.

Le Conseil Régional principal financeur du Carif-Oref peut s’il le veut, empêcher ce licenciement abusif! La Présidente qui appelle à un rassemblement contre l’extrême droite ce soir- là au Bikini doit rectifier cette très mauvaise voie empruntée par l’institution qu’elle dirige!

En effet, lors du conseil d’administration le Directeur et le Medef ont pu compter sur des soutiens de poids et parmi eux, les 5 élus socialistes du Conseil Régional qui en s’abstenant sur demande de la Présidente, ont fait basculer la majorité en faveur du licenciement.

Combattre la droite et l’extrême droite comme le prétend le Conseil Régional et sa Présidente mais en agissant de la sorte, chacune appréciera !

Attaquer une DS CGT, c’est s’attaquer à tous les salariés qui ont décidé de combattre le Capitalisme le Fascisme qui en est la forme ultime !!

Ce qui est reproché à Teldja ? D’avoir émis des alertes pour des comportements sexistes et racistes répétés dans l’entreprise envers plusieurs salarié.e.s dont elle-même. Rien ne lui est reproché sur son travail.

Bien qu’il acte le bien-fondé de l’alerte, le directeur du Carif-Oref a fait le choix de licencier la lanceuse d’alerte pourtant légitime dans son mandat de déléguée du personnel ! Pire, la direction a enclenché cette procédure quelques semaines après que Teldja leur ait annoncé être une future maman !

Cette procédure, de se fait en contradiction compète avec la protection des victimes lanceurs d’alertes sur les questions de sexisme, de racisme ou de harcèlement sexuel, avec la protection des représentants du personnel et avec la protection des salariées enceintes.

Le travail de Teldja au Carif-Oref, son employeur était unanimement apprécié jusqu’en 2019. A partir de l’arrivée du nouveau directeur, les ennuis commencent. Pourquoi ? Parce que Teldja est également depuis décembre 2021, confirmée comme déléguée syndicale de la CGT et élue suppléante au CSE, après que les salarié.e.s en aient fait le seul syndicat représentatif de l’entreprise. Au titre de ses mandats, elle dénonce le sexisme, le racisme et le management pratiqué par la nouvelle direction mettant les salarié.e.s en concurrence. Elle a également combattu un projet d’accord NAO qui allait à l’encontre des intérêts des salariés. L’employeur sait qu’en la faisant taire de cette manière, il ferait taire toute contestation dans l’entreprise, et tout contre-pouvoir.

Teldja est aussi la secrétaire de l’Union Locale CGT Toulouse Sud, qui organise et aide des dizaines de syndicats et notamment les plus petits, qui aide des centaines de salariés de petites structures.

Toucher à une militante de la CGT c’est s’attaquer à toute la CGT, le directeur et le Conseil Régional doivent en faire l’expérience le 21 Avril !!

Union Départementale de la Haute-Garonne

Pas une voix pour l’extrême droite

La CGT au service de l’unité des forces progressistes par les travailleurs eux-mêmes !

La Commission Exécutive de l’Union Départementale des syndicats CGT de Haute-Garonne s’est réuni le 15 avril2022. Elle a débattu de l’actualité des luttes dans le contexte politique des élections 2022. Elle appelle les syndicats du département à organiser sans attendre des réunions syndicales sur tous les lieux de travail pour faire connaître et partager avec les travailleuses et les travailleurs la position de la CGT.

La responsabilité d’Emmanuel Macron, candidat du MEDEF, Président des riches, est pleine et entière dans la dégradation des conditions de vie et de travail des salariés, actifs, retraités, privés d’emplois et de la jeunesse.

En prolongeant et en durcissant les politiques anti-sociales menées par les partis de droites et/ou sociaux-démocrates qui l’ont précédé, il a emmené le Rassemblement National au deuxième tour de l’élection présidentielle.

Toutes les mesures du programme de Marine LePen n’ont qu’un but: sauvegarder les intérêts du Capital en opposant les travailleuses et les travailleurs entre eux, afin de mieux détruire tous leurs conquis sociaux,leurs droits et liberté parmi lesquels le droit de grève et le droit syndical.

Attaquer tous les droits et les libertés est cohérent avec le fait que ce parti antirépublicain est raciste et qu’il porte fondamentalement l’idéologie fasciste, au même titre que les deux autres candidatures d’extrême droite.

C’est la raison pour laquelle, avec la droite et l’extrême droite à 70%,les travailleuses et les travailleurs sont exposés à un danger sans précédent.

Le temps est venu d’en finir avec la cinquième République qui n’a été conçue que pour assurer le maintien du pouvoir politique entre les mains des candidats du capital.

La démocratie doit devenir l’outil des travailleuses et des travailleurs, pour eux et par eux!

La CGT s’engage pour en créer les conditions, en travaillant à son renforcement en nombre de syndiqués, en nombre de syndicats et de forces organisées.

Dans le champ syndical, la CGT continuera également d’œuvrer à l’unité la plus large des travailleuses et travailleurs actifs, retraités et sans-emplois comme moteur et socle le plus solide de l’unité syndicale.

La CGT fait le constat maintes fois répété que l’appauvrissement idéologique et la désunion qui caractérisent notre camp sur le plan politique,contribuent à affaiblir les mobilisations sociales par l’absence de débouché et de prolongement politique.Cela n’est pas une fatalité!

La CGT appelle ses syndiqués qui militent politiquement à montrer l’exemple. Ne nous combattons pas entre nous; refusons les invectives et les faux débats, sur les réseaux sociaux, comme partout.

Dans le respect des prérogatives de chacun, de l’indépendance définie dans ses statuts et de la philosophie de la charte d’Amiens, dès maintenant et dans la perspective des élections législatives, la CGT appelle les partis et mouvements politiques progressistes qui prétendent combattre le système d’exploitation et de domination capitaliste à prendre toutes leurs responsabilités.

Ils ont une obligation morale, éthique et surtout politique à ce qu’enfin, l’intérêt supérieur des salariés et citoyens prenne le pas sur les intérêts partisans, les logiques d’appareils et les démarches opportunistes.

Le 1er mai 2022, journée internationale de solidarité et de lutte des travailleuses et des travailleurs doit-être un moment fort de l’expression de l’unité du monde du travail dans la défense de ses intérêts.

En cette période de tous les dangers mais également de tous les possibles,tant les aspirations à un monde meilleur sont fortes, la CGT s’engage dans ce qui constitue son fondement historique, à savoir être l’outil de toutes celles et ceux qui agissent dans le sens d’un renforcement des forces syndicales et politiques aux mains des travailleurs.

Votée à l’unanimité de la CE

Toulouse le 15 Avril 2022

Pas une voix du monde du travail pour l’extrême droite ! Le progrès social comme seul objectif

Déclaration de la CGT :

Les réalités de la vie des travailleuses et travailleurs de ce pays, des jeunes, des privé.es d’emploi, des retraité.es, ont émergé difficilement dans un débat politique qui a tourné en boucle autour des thèmes imposés par l’extrême droite. La vie chère, les luttes et les mobilisations ont permis de parler salaires, pensions, emplois, conditions de travail. La première préoccupation de la population est de savoir comment remplir le réfrigérateur, faire le plein de la voiture, trouver ou garder un emploi, se projeter vers l’avenir malgré la précarité et les conditions de travail difficiles.

Le taux d’abstention de 26 % du premier tour des élections présidentielles est inquiétant et révélateur de la difficulté pour une part importante de la population de penser que la vie quotidienne pourrait s’améliorer grâce à cette élection.

La situation est grave, en France l’extrême droite est aux portes de l’Elysée.

Le gouvernement et le président sortant portent une lourde responsabilité sur la perte de sens du débat politique et la banalisation des idées d’extrême droite. Le mépris du président, des ministres et des élus de l’actuelle majorité, pour la population de ce pays, s’est manifesté tout au long du quinquennat, dans les paroles comme dans les actes.

Il est de notre responsabilité de dire que la politique de régression sociale, en soutien permanent du patronat, menée durant ce quinquennat comme ceux qui l’ont précédé, porte en conscience la responsabilité de la montée de l’extrême droite. Malgré les applaudissements et les discours pompeux, le gouvernement a poursuivi la destruction des services publics alors que ceux-ci sont indispensables pour assurer l’égalité d’accès de toutes et tous à la santé, à l’éducation, à la culture. Ils ont systématiquement défendu les intérêts des plus riches plutôt que le bien commun et la lutte contre le réchauffement climatique.

Ne pas répondre aux légitimes exigences sociales des salarié.es d’augmenter les salaires comme les pensions, ou encore s’entêter à maintenir le projet de retraites à 65 ans, serait lourd de conséquence. Surfant sur les divisions et la désespérance sociale, l’extrême droite, à travers le score de la candidate Le Pen mais aussi de Zemmour et de Dupont-Aignan, a cumulé au 1er tour à plus de 32% des suffrages exprimés.

La CGT réaffirme que ces partis et leurs programmes vont à l’encontre de l’intérêt du monde du travail. Au cours de l’histoire comme aujourd’hui dans de nombreux pays, les dirigeants se réclamant de cette idéologie, à l’image de Poutine, Bolsonaro, Orbàn, suppriment les libertés syndicales et démocratiques, cassent les garanties sociales, divisent les travailleurs et les travailleuses, brisent les solidarités. Partout dans le monde, l’extrême droite, en focalisant son programme sur de fausses explications de la crise, exonère le patronat et les vrais responsables en trompant la légitime colère sociale de la population. L’extrême droite raciste, antisémite et xénophobe est toujours la pire ennemie des travailleurs, des grèves et des syndicats. Toujours discriminante, c’est aussi l’ennemie des droits des femmes, des LGBT, de toutes les libertés démocratiques et de la paix. Leur proposition de mise en place de la préférence nationale, renommée priorité nationale, instaurerait un régime de discrimination systémique dans le pays.

L’histoire le montre, il y a une différence de nature entre les partis républicains qui accèdent au pouvoir et le cèdent et l’extrême droite qui une fois arrivée au pouvoir le confisque.

A l’opposé, la CGT porte une histoire de luttes contre l’extrême droite et des valeurs universelles de solidarité, de fraternité, d’égalité entre les salariés, par-delà leur statut, leur origine, leur nationalité, leurs opinions philosophiques ou religieuses. La CGT n’est pas propriétaire des voix de ses syndiqué.es. Notre organisation est indépendante mais pas neutre, elle porte une histoire et des valeurs collectives opposées de celles de l’extrême droite. Pas une voix du monde du travail pour l’extrême droite, elle doit être combattue partout.

Avant comme après les élections, la CGT s’opposera aux reculs sociaux et construira avec les travailleurs et les travailleuses les luttes nécessaires à la défense de leurs intérêts. D’ores et déjà, pour nos salaires, nos retraites et nos emplois, la CGT appelle l’ensemble des salarié.es et des organisations syndicales à faire du 1er mai une journée de mobilisation unitaire exceptionnelle pour porter ces revendications, une journée de rassemblement pour les droits des travailleurs et des travailleuses, le progrès social, la liberté, l’égalité, la justice, la fraternité, la paix, la démocratie et la solidarité internationale.

Montreuil, le 12 avril 2022

COMMUNIQUE DU BUREAU DE L’UNION DEPARTEMENTALE

Ce dimanche 10 avril 2022, une nouvelle fois, Emmanuel MACRON et Marine LEPEN arrivent en tête du premier tour de la présidentielle.

Alors même que l’augmentation des salaires et des pensions est la première des préoccupations des habitants de ce pays, ni l’un ni l’autre ne défendent les intérêts des travailleuses et des travailleurs.

La CGT constate que le quinquennat d’Emmanuel MACRON, son cortège d’austérité et de casse sociale, éloigne toujours plus les travailleuses et les travailleurs du suffrage universel. Pourtant, ils aspirent fortement à la démocratie. Les nombreux et puissants mouvements sociaux de ces dernières années en attestent.

Encore une fois, à l’encontre des attentes des salariés actifs, jeunes, retraités et privés d’emplois et malgré l’engagement que les militants des forces progressistes ont pu investir dans la campagne, le piège se referme. Le résultat de la présidentielle ne sera que le fruit de la domination que le capital exerce sur le système électoral.

Le choix entre la droite et l’extrême-droite n’est pas un affrontement entre deux conceptions politiques différentes. C’est une fausse alternative construite par le capital pour préserver et accroître les intérêts du MEDEF, des banquiers et des actionnaires.

Les politiques de droite, favorables au capital, font progresser l’extrême-droite. Cinq années de macronisme le démontrent.

Seules la grève et les mobilisations feront plier le capital et permettront d’imposer les politiques qui amélioreront la vie des femmes et des hommes qui créent les richesses de ce pays.

La Commission Exécutive de l’UD qui se réunira ce vendredi 15 avril analysera le résultat de ce scrutin, débattra et jugera des suites et des expressions qu’il y a lieu de donner.